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Pantoprazol
Mepha
60 piece
Réf : 4556929
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Informations complémentaires
Composition
Principes actifsPantoprazolum ut Pantoprazolum natricum sesquihydricum.ExcipientsExcipiens pro compresso obducto.
Forme pharmaceutique et quantité de principe actif par unité
1 Lactab gastro-résistant de Pantoprazol-Mepha 20 contient: Pantoprazolum 20 mg.1 Lactab gastro-résistant de Pantoprazol-Mepha 40 contient: Pantoprazolum 40 mg.
Indications/Possibilités d’emploi
Pantoprazol-Mepha 20 mgAmélioration des symptômes et guérison de la maladie de reflux gastro-œsophagien légère (stade 1 selon Savary-Miller). Traitement au long cours et prévention des récidives après guérison d’une œsophagite par reflux gastro-œsophagien.Pantoprazol-Mepha 40 mgTraitement de l’infection bactérienne par Helicobacter pylori dans les cas d’ulcère duodénal et d’ulcère gastrique, en association avec deux antibiotiques. Prévention des ulcères gastro-duodénaux induits par les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) chez les patients à risque élevé de développer de telles lésions et pour lesquels un traitement par AINS doit être poursuivi.Cas aigus d’ulcères duodénaux et d’ulcères gastriques. Formes légères et moyennement graves de l’œsophagite par reflux gastro-œsophagien (stade 2–3 selon Savary-Miller). Syndrome de Zollinger-Ellison et autres affections associées à une hypersécrétion pathologique d’acide gastrique.
Posologie/Mode d’emploi
Pantoprazol-Mepha 20 mgAdultesMaladie de reflux gastro-œsophagien légèreEn règle générale, la posologie recommandée est de 1 Lactab gastro-résistant de Pantoprazol-Mepha 20 mg par jour. Une amélioration des symptômes est habituellement obtenue dans les 4 semaines qui suivent le début du traitement. Dans le cas contraire, il faut poursuivre le traitement par Pantoprazol-Mepha 20 mg pendant 4 semaines supplémentaires. Si les symptômes persistent, il faut procéder à d’autres examens.Après la disparition des symptômes, les troubles récidivants peuvent être traités en cas de besoin par 20 mg 1 fois par jour (traitement «on demand»).Traitement au long cours et prévention des récidives de l’œsophagite par refluxEn règle générale, 1 Lactab gastro-résistant de Pantoprazol-Mepha 20 mg par jour; en cas de récidive, la dose journalière peut être portée à 40 mg, puis ramenée à 20 mg de pantoprazole une fois la guérison obtenue.Instructions spéciales pour la posologie de Pantoprazol-Mepha 20 mgPatients atteints d’insuffisance hépatiqueEn cas d’insuffisance hépatique sévère, la dose journalière de 20 mg de pantoprazole ne doit pas être dépassée.Patients âgés, patients atteints d’insuffisance rénaleIl n’est pas nécessaire d’adapter la posologie chez les patients âgés, ni chez les patients dont la fonction rénale est limitée. La dose journalière de 40 mg ne doit pas être dépassée.Enfants et adolescents à partir de 12 ansL’utilisation du pantoprazole a été évaluée chez les enfants âgés de 2 à 16 ans présentant une maladie de reflux légère. La posologie recommandée est de 20 mg 1×/jour. Une amélioration des symptômes intervient généralement en l’espace de 4 semaines. Dans le cas contraire, il faut poursuivre le traitement par le pantoprazole à 20 mg pendant 4 semaines supplémentaires. Si les symptômes persistent, il faut procéder à d’autres examens.Les expériences réalisées avec le pantoprazole chez les enfants de moins de 12 ans ne sont cependant pas suffisantes. Pour cette raison, Pantoprazol-Mepha ne doit pas être utilisé chez les enfants de moins de 12 ans.Pantoprazol-Mepha 40 mgAdultesEradication de Helicobacter pyloriSi le patient est atteint d’un ulcère duodénal ou d’un ulcère gastrique et qu’une infection par Helicobacter pylori a été prouvée, on s’efforcera d’éradiquer cette dernière au moyen d’un traitement combiné.En ce qui concerne la situation locale en matière de résistance aux antibiotiques ainsi que l’administration et la prescription adéquates des antibiotiques, il convient d’observer les directives applicables ainsi que les informations professionnelles des différents médicaments. Selon le profil de résistance, les combinaisons suivantes sont recommandées pour éradiquer Helicobacter pylori:a) 1 Lactab gastro-résistant de Pantoprazol-Mepha 40 mg 2×/jour+ 1000 mg d’amoxicilline 2×/jour+ 500 mg de clarithromycine 2×/jour.b) 1 Lactab gastro-résistant de Pantoprazol-Mepha 40 mg 2×/jour+ 400–500 mg de métronidazole 2×/jour+ 250–500 mg de clarithromycine 2×/jour.c) 1 Lactab gastro-résistant de Pantoprazol-Mepha 40 mg 2×/jour+ 1000 mg d’amoxicilline 2×/jour+ 500 mg de métronidazole 2×/jour.Le traitement combiné visant à éliminer l’infection par Helicobacter pylori est pris pendant 7 jours. Lors d’un traitement combiné recourant au métronidazole, il convient de ne pas dépasser la durée de traitement maximale recommandée de 10 jours pour le métronidazole. Afin de garantir la guérison des ulcères, il convient de respecter les recommandations posologiques relatives aux ulcères gastriques et duodénaux.Si le traitement combiné n’entre pas en ligne de compte chez un patient, parce qu’il n’est pas porteur d’Helicobacter pylori, Pantoprazol-Mepha 40 mg doit être administré en monothérapie selon les directives posologiques suivantes:Ulcère duodénal, ulcère gastrique, œsophagite par reflux gastro-œsophagien et prévention des ulcères gastro-duodénaux induits par les AINSEn règle générale, 1 Lactab gastro-résistant de Pantoprazol-Mepha 40 mg par jour. La dose pourra être doublée dans certains cas particuliers tout comme en présence d’une œsophagite par reflux gastro-œsophagien ou d’une ulcération gastrique ou duodénale, notamment lorsque ces dernières n’ont pas répondu à d’autres médicaments (augmentation posologique à 2 Lactab gastro-résistants de Pantoprazol-Mepha 40 mg par jour).Dans la majorité des cas, un ulcère duodénal guérit en l’espace de 2 semaines. Si un traitement de 2 semaines ne suffit pas, la guérison sera obtenue par un traitement complémentaire de 2 semaines dans une grande majorité des cas. Dans le cas de l’ulcère gastrique et de l’œsophagite par reflux, la guérison intervient le plus souvent en l’espace de 4 semaines.Si un traitement de 4 semaines ne suffit pas, la guérison sera obtenue par un traitement complémentaire de 4 semaines dans la majorité des cas.Syndrome de Zollinger-Ellison et affections associées à une hypersécrétion pathologique d’acide gastriqueTraitement à long terme du syndrome de Zollinger-Ellison et d’autres affections associées à une hypersécrétion pathologique d’acide gastrique: la posologie initiale recommandée est de 80 mg (2 Lactab de Pantoprazol-Mepha 40 mg) par jour. La posologie sera ensuite ajustée individuellement en fonction de la sécrétion d’acide gastrique. À des posologies supérieures à 80 mg par jour, la dose journalière doit être répartie sur deux prises. Une augmentation momentanée de la posologie à une dose de plus de 160 mg de pantoprazole par jour est possible; toutefois, elle ne doit pas être maintenue plus longtemps que ce qui est nécessaire pour un contrôle suffisant de la sécrétion acide.En cas de syndrome de Zollinger-Ellison et d’autres affections associées à une hypersécrétion pathologique d’acide gastrique, le traitement n’est pas limité dans sa durée et sera poursuivi jusqu’à l’amélioration de l’état clinique.Instructions spéciales pour la posologie de Pantoprazol-Mepha 40 mgPatients atteints d’insuffisance hépatiqueEn cas d’insuffisance hépatique sévère, la dose journalière de pantoprazole doit être réduite à 20 mg.On ne dispose d’aucune donnée concernant l’efficacité et l’innocuité du pantoprazole à raison de 1×20 mg par jour dans le traitement combiné visant à éradiquer H. pylori chez les patients atteints de troubles hépatiques sévères.Patients âgés, patients atteints d’insuffisance rénaleChez les patients présentant une insuffisance rénale et chez les patients âgés, la dose journalière de 40 mg de pantoprazole ne doit pas être dépassée.On ne dispose d’aucune donnée clinique concernant l’efficacité et l’innocuité du pantoprazole à raison de 1×40 mg par jour dans le traitement combiné visant à éradiquer H. pylori chez les patients atteints d’insuffisance rénale.Enfants et adolescents de moins de 18 ansPantoprazol-Mepha 40 mgIl n’existe aucune expérience suffisante réalisée avec 40 mg de pantoprazole chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans.Mode d’administration correct de Pantoprazol-Mepha 20 mg/ 40 mgLes Lactab de Pantoprazol-Mepha ne doivent être ni croqués ni écrasés, mais avalés entiers avec un peu d’eau 1 heure avant un repas. Lors d’un traitement combiné pour l’éradication d’Helicobacter pylori, il est recommandé de prendre le second Lactab de Pantoprazol-Mepha 40 mg avant le repas du soir.
Contre-indications
Pantoprazol-Mepha ne doit pas être administré en cas d’hypersensibilité connue au principe actif, aux benzimidazoles substitués ou à l’un des composants de Pantoprazol-Mepha.
Mises en garde et précautions
Insuffisance hépatiqueChez les insuffisants hépatiques graves, un contrôle régulier du taux des enzymes hépatiques est indiqué pendant un traitement par Pantoprazol-Mepha, principalement lors d’un traitement au long cours. Interrompre l’administration de Pantoprazol-Mepha lors d’une élévation du taux des enzymes hépatiques.Traitement concomitant par AINSL’administration de Pantoprazol-Mepha 40 mg comme traitement préventif des ulcères gastro-duodénaux induits par les AINS devrait être limitée aux patients chez lesquels un traitement par AINS doit être poursuivi et qui présentent un risque accru de développer des complications gastro-duodénales. Le risque accru doit être évalué selon les facteurs de risques individuels comme par ex. l’âge (>65 ans), les antécédents d’ulcère gastro-duodénal ou d’hémorragie digestive haute. On ne dispose à ce jour d’aucune donnée concernant le traitement chez l’enfant de moins de 12 ans.Traitement combinéEn cas de traitement combiné, il convient d’observer les informations professionnelles des différents médicaments.Traitement au long coursSeul un nombre limité de patients a été traité par le pantoprazole sur plusieurs années. Lorsque la durée d’un traitement dépasse un an, cette expérience limitée dans le traitement au long cours doit être prise en considération lors de l’évaluation individuelle du rapport bénéfice/risque. Pantoprazol-Mepha n’est pas indiqué lors de légers troubles gastro-intestinaux comme p.ex. lors de dyspepsie fonctionnelle.Apparition de symptômes d’alerteEn présence de symptômes d’alerte (tels que perte pondérale significative et inexpliquée, émèse répétée, dysphagie, hématémèse, anémie ou méléna) et en cas d’ulcère gastrique supposé ou existant, il faudra exclure un éventuel caractère malin, car le traitement par Pantoprazol-Mepha peut en masquer les symptômes et ainsi retarder le diagnostic.Si les symptômes persistent malgré un traitement adéquat, il convient d’envisager de procéder à des examens supplémentaires.Infections gastro-intestinales d’origine bactérienneComme tous les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP), le pantoprazole peut entraîner une augmentation du nombre de bactéries normalement présentes dans le tractus gastro-intestinal supérieur. Par conséquent, un traitement par Pantoprazol-Mepha peut entraîner un risque légèrement accru d’infection gastro-intestinale d’origine bactérienne, par exemple par des salmonelles, Campylobacter et Clostridium difficile.Influence sur la résorption de la vitamine B12Le traitement quotidien prolongé (pendant plusieurs années) par des médicaments qui bloquent la sécrétion acide peut provoquer une malabsorption de la cyanocobalamine (vitamine B12) par hypochlorhydrie ou achlorhydrie. Une carence en cyanocobalamine doit être envisagée chez les patients atteints du syndrome de Zollinger-Ellison et dans des cas états hypersécrétoires pathologiques nécessitant un traitement prolongé. Cette carence peut également survenir chez les personnes présentant une baisse des réserves de l’organisme, des facteurs de risque de réduction de l’absorption de la vitamine B12 (telles que les personnes âgées) pendant un traitement au long cours ou en présence de symptômes cliniques importants.HypomagnésémieDes cas d’hypomagnésémie sévère ont été rapportés chez des patients traités avec des IPP (inhibiteurs de la pompe à protons) comme le pantoprazole pendant au moins 3 mois et dans la plupart des cas pendant un an. Des formes sévères d’hypomagnésémie telles que fatigue, tétanie, délire, crampes, vertiges et arythmie ventriculaire peuvent survenir. Elles peuvent se déclarer de manière insidieuse et ne pas être remarquées. Chez la plupart des patients concernés, l’hypomagnésémie s’est améliorée après un apport en magnésium et l’arrêt du traitement avec un IPP. Chez les patients probablement traités sur une longue période ou qui prennent des IPP avec de la digoxine ou des médicaments pouvant causer l’hypomagnésémie (p.ex. diurétiques), la mesure du taux de magnésium doit être prise en considération avant le traitement par IPP et pendant celui-ci à intervalles réguliers.Des fractures osseusesLes inhibiteurs de la pompe à protons peuvent, en particulier lorsqu’ils sont utilisés à fortes doses et sur une longue période (>1 an), légèrement augmenter le risque de fractures de la hanche, du poignet et de la colonne vertébrale, surtout chez les personnes âgées ou celles qui présentent d’autres facteurs de risque. Des études d’observation indiquent que les inhibiteurs de la pompe à protons peuvent augmenter le risque de fractures de 10 à 40%. Une partie de cette hausse peut être le fait d’autres facteurs de risque. Les patients présentant un risque d’ostéoporose doivent être traités selon les directives cliniques actuelles et recevoir suffisamment d’apports en calcium et vitamine D.Effet sur les examens de laboratoireAu cours du traitement par des médicaments antiacides, la gastrine sérique augmente en réponse à la diminution de la sécrétion acide. De la même manière, la chromogranine A (CgA) augmente en réponse à la diminution de la sécrétion acide. Cette augmentation du taux de CgA peut interférer avec les analyses réalisées lors de tumeurs neuroendocriniennes. Des données de la littérature mentionnent que tout traitement par un IPP doit être interrompu 5 à 14 jours avant un dosage de la CgA réalisé dans le cadre du bilan ou du contrôle de l’évolution de tumeurs neuroendocriniennes, car les taux de CgA accrus suite au traitement se normalisent en l’espace de 5 à 14 jours – ou plus dans de rares cas. Le dosage doit être répété si les taux de CgA sont encore trop élevés après ce délai.Lupus érythémateux cutané subaigu (LECS)Les inhibiteurs de la pompe à protons sont associés à de très rares cas de lupus érythémateux cutané subaigu (LECS). Si des lésions se développent, notamment sur les zones cutanées exposées au soleil, et si elles s’accompagnent d’arthralgie, le patient doit consulter un médecin rapidement et le professionnel de santé doit envisager l’arrêt du pantoprazole. La survenue d’un LECS après un traitement par un inhibiteur de la pompe à protons peut augmenter le risque de LECS lors de la prise d’autres inhibiteurs de la pompe à protons.
Interactions
Influence du pantoprazole sur la résorption d’autres médicamentsEn raison de l’inhibition profonde et durable de la production d’acide gastrique, le pantoprazole peut diminuer la résorption de médicaments dont la biodisponibilité est pH-dépendante tels que les antimycosiques azolés, par ex. le kétoconazole, l’itraconazole, le posaconazole et d’autres médicaments tels que l’erlotinib.Études d’interactionLe pantoprazole est en grande partie métabolisé dans le foie par le système enzymatique du cytochrome P450, principalement par le biais de la déméthylation médiée par le CYP2C19, mais aussi par le biais d’autres voies métaboliques telles que l’oxydation médiée par le CYP3A4.Aucune interaction cliniquement significative n’a toutefois pu être mise en évidence dans les études d’interaction relatives à des médicaments métabolisés par le biais du même système enzymatique tels que la carbamazépine, le diazépam, le glibenclamide, la nifédipine et un contraceptif oral contenant du lévonorgestrel et de l’éthinylestradiol.Les résultats d’une série d’études d’interaction montrent que le pantoprazole n’a aucune influence sur la résorption de la digoxine liée à la glycoprotéine P ou sur le métabolisme des principes actifs par le CYP1A2 (par ex. la caféine, la théophylline), le CYP2C9 (par ex. le piroxicam, le diclofénac, le naproxène), le CYP2D6 (par ex. le métoprolol) et le CYP2E1 (par ex. l’éthanol).De même, aucune interaction avec les antiacides administrés simultanément n’a été observée.Effet de pantoprazole sur d’autres médicamentsAnticoagulants coumariniquesBien qu’aucune interaction n’ait été observée avec la phenprocoumone et la warfarine lors des études pharmacocinétiques menées chez l’être humain, des cas isolés de modifications du temps de prothrombine INR ont été rapportés après la commercialisation (phase post-marketing). En conséquence, un contrôle du temps de prothrombine/INR est recommandé chez les patients traités par des anticoagulants de type coumarinique après l’instauration d’un traitement par le pantoprazole, après son arrêt ainsi que lors d’une utilisation irrégulière de pantoprazole.Inhibiteurs des protéases du VIHLa prise concomitante de pantoprazole et d’inhibiteurs de protéases du VIH dont l’absorption est dépendante d’un faible pH gastrique (tels que l’atazanavir et le nelfinavir) n’est pas recommandée, car ceci diminue nettement leur biodisponibilité.L’administration concomitante de pantoprazole et de clarithromycine, de métronidazole et/ou d’amoxicilline dans le cadre d’études d’interaction n’a révélé aucune interaction cliniquement significative.MéthotrexateLa prise concomitante de méthotrexate à fortes doses peut augmenter et prolonger la concentration sérique de méthotrexate et/ou de son métabolite et ainsi provoquer éventuellement une toxicité du méthotrexate.
Grossesse/Allaitement
GrossesseOn ne dispose pas de suffisamment de données concernant l’administration du pantoprazole chez les femmes enceintes. Des expérimentations animales révèlent une toxicité de reproduction (informations plus détaillées à la rubrique «Données précliniques»). Le risque potentiel pour l’être humain n’est pas connu.Pantoprazol-Mepha ne doit pas être administré pendant la grossesse sauf en cas d’absolue nécessité.AllaitementLe passage de pantoprazole dans le lait maternel a été constaté lors de l’expérimentation animale (voir également sous «Pharmacocinétique»).Chez l’être humain, des cas de passage du pantoprazole dans le lait maternel ont été signalés.Par conséquent, la décision relative à l’interruption ou à la poursuite de l’allaitement ou du traitement par Pantoprazol-Mepha doit s’appuyer sur une mise en balance du bénéfice de l’allaitement pour l’enfant et du bénéfice du traitement par Pantoprazol-Mepha pour la mère.
Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines
L’apparition d’effets indésirables tels que vertiges et troubles visuels est possible (voir rubrique «Effets indésirables»). Les patients concernés doivent renoncer à conduire un véhicule ou à utiliser des machines.
Effets indésirables
Il faut s’attendre à l’apparition d’effets indésirables chez environ 5% des patients. Les effets indésirables les plus fréquemment signalés sont la diarrhée et les céphalées. Ces effets indésirables apparaissent chez environ 1% des patients.Très fréquents (≥1/10); fréquents (≥1/100 à <1/10); occasionnels (≥1/1000 à <1/100); rares (≥1/10 000 à <1/1000); très rares (<1/10 000); inconnus (ne peut pas être évalué sur la base des données disponibles).Il est impossible d'attribuer les effets secondaires observés après l'introduction sur le marché à un groupe de fréquence. C'est pourquoi ces effets secondaires sont accompagnés de la mention «inconnus».Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets secondaires sont indiqués par ordre décroissant de leur degré de gravité.Effets secondaires observés avec le pantoprazole dans le cadre d'études cliniques et après l'introduction sur le marché.Affections hématologiques et du système lymphatiqueRares: Agranulocytose.Très rares: leucopénie, thrombopénie, pancytopénie.Affections du système immunitaireRares: Hypersensibilité (y compris réactions anaphylactiques et choc anaphylactique).Troubles du métabolisme et de la nutritionRares: Hyperlipidémie, augmentation de la lipidémie (triglycéride, cholestérol); modifications du poids.Inconnus: Hyponatrémie, hypomagnésémie.Affections psychiatriquesOccasionnels: Troubles du sommeil.Rares: Dépression, aggravation d'une dépression préexistante.Très rares: Désorientation, aggravation d'une désorientation préexistante.Inconnus: Hallucinations, confusion mentale, en particulier chez les patients prédisposés ainsi qu'une aggravation en cas de préexistence de ces symptômes.Affections du système nerveuxOccasionnels: Céphalées, vertiges.Rares: Dysgueusie.Affections oculairesRares: Troubles visuels/vision floue.Affections gastro-intestinalesFréquents: Polypes bénins sur les glandes du fundus.Occasionnels: Diarrhée, nausées/vomissements, ballonnements et sensation de satiété, constipation, sécheresse buccale, douleurs et symptômes épigastriques.Inconnus: Colite microscopique.Affections hépatobiliairesOccasionnels: Augmentation des enzymes hépatiques (transaminases, γ-GT).Rares: Augmentation du taux de bilirubine.Inconnus: Lésion des cellules hépatiques, jaunisse, insuffisance hépatique.Affections de la peau et du tissu sous-cutanéOccasionnels: Éruption/exanthème, prurit.Rares: Urticaire, angiœdème.Très rares: Lupus érythémateux cutané subaigu (voir «Mises en garde et précautions»).Inconnus: Syndrome de Stevens-Johnson; syndrome de Lyell; érythème polymorphe; photosensibilité.Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctifOccasionnels: fractures de la hanche, du poignet ou de la colonne vertébrale.Rares: Arthralgie, myalgie.Affections du rein et des voies urinairesInconnus: Néphrite interstitielle.Affections des organes de reproduction et du seinRares: Gynécomastie.Troubles généraux et anomalies au site d'administrationOccasionnels: Asthénie, fatigue et malaise.Rares: Augmentation de la température corporelle; œdème périphérique.EnfantsLa sécurité d'emploi du pantoprazole a été évaluée dans des études cliniques menées avec 250 enfants âgés de 2 à 16 ans présentant une œsophagite de reflux gastro-œsophagien légère. La majorité des enfants étaient âgés de plus de 12 ans. Le pantoprazole a été généralement bien toléré et son profil de sécurité était comparable à celui observé chez les adultes.L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.
Surdosage
Les symptômes d’un surdosage ne sont pas connus chez l’être humain. Dans des cas isolés, une dose de 240 mg i.v. a été administrée sur 2 minutes et bien tolérée.Hormis le traitement symptomatique et le traitement d’appoint, aucune recommandation thérapeutique spécifique ne peut être donnée en cas de surdosage s’accompagnant de signes cliniques d’empoisonnement.Le pantoprazole est fortement lié aux protéines et n’est donc pas facilement dialysable.
Propriétés/Effets
Code ATCA02BC02Mécanisme d’actionLe pantoprazole appartient à la classe des inhibiteurs de la pompe à protons. Il conduit d’une manière spécifique et dose-dépendante à une inhibition de l’enzyme H+/K+-ATPase des cellules pariétales, responsable de la sécrétion d’acide gastrique.PharmacodynamiqueLe pantoprazole est un benzimidazole substitué. Après son absorption, il s’accumule dans le compartiment acide de la cellule pariétale, où il est transformé en sa forme active, un sulfénamide cyclique. Ce dernier se fixe ensuite à l’enzyme H+/K+-ATPase et inhibe ainsi la pompe à protons. On obtient ainsi une inhibition durable de la sécrétion basale et de la sécrétion stimulée de l’acide gastrique.Comme l’action du pantoprazole se produit en aval des récepteurs (au niveau de la pompe à protons), il diminue la sécrétion acide indépendamment de l’origine du stimulus (acétylcholine, histamine, gastrine).Efficacité cliniqueAprès administration par voie orale, le pantoprazole inhibe de manière dose-dépendante la sécrétion d’acide gastrique stimulée par la pentagastrine. Chez les volontaires testés, une dose orale de 40 mg a permis d’atteindre une inhibition de 51% le jour 1 et de 85% le jour 7. L’acidité basale sur 24 heures a baissé de 37% le jour 1 et de 98% le jour 7 sous l’effet de 40 mg par voie orale.La sélectivité du pantoprazole repose sur sa propriété à déployer la totalité de son effet uniquement dans le milieu fortement acide (pH <3) des cellules pariétales, alors qu'il reste largement inactif à un pH plus élevé. En conséquence, le pantoprazole ne peut développer un effet pharmacologique complet et donc un effet thérapeutique que dans les cellules pariétales de l'estomac qui possèdent une activité de sécrétion acide.Cet effet diminue de nouveau dans le cadre d'un processus de rétroaction, dans la même mesure que l'inhibition globale de la sécrétion acide. En cas de traitement au long cours par pantoprazole, la gastrinémie à jeun augmente pour atteindre environ deux fois la normale. Une augmentation excessive de la gastrinémie reste toutefois très rare. Après un traitement par voie orale, les valeurs médianes de gastrinémie retombent nettement. La suppression de la sécrétion acide peut provoquer une multiplication de cellules endocrines particulières (les cellules ECL) par l'intermédiaire d'une augmentation de la sécrétion de gastrine. L'apparition de précurseurs de carcinoïdes (hyperplasies atypiques) ou de carcinoïdes gastriques telle que signalée dans le cadre d'expérimentations animales (voir rubrique «Données précliniques») n'a pas été observée chez l'être humain.D'après les résultats des expérimentations animales, l'influence d'un traitement au long cours par pantoprazole de plus d'un an sur les paramètres endocriniens de la thyroïde ne peut être totalement exclue.Sécurité et efficacité en pédiatrieL'efficacité des comprimés pelliculés de pantoprazole aux doses de 20 et 40 mg a été évaluée dans une étude randomisée menée avec 136 patients âgés de 12 à 16 ans présentant une œsophagite de reflux symptomatique légère (GORD). Le pantoprazole a clairement amélioré les symptômes de la GORD.
Pharmacocinétique
AbsorptionLe pantoprazole est entièrement résorbé après administration par voie orale. Le taux de principe actif maximal est déjà atteint après l’administration unique orale d’une dose correspondante de pantoprazole. Le taux sérique maximal (pantoprazole 20 mg: environ 1–1,5 µg/ml, pantoprazole 40 mg: environ 2–3 µg/ml) est atteint environ 2,5 heures en moyenne après l’administration et il se maintient sans modification à ce niveau, même après plusieurs administrations.Les caractéristiques pharmacocinétiques restent les mêmes après une administration unique ou une administration multiple. Dans l’intervalle posologique étudié de 10 à 80 mg, le pantoprazole présente une cinétique presque linéaire. La biodisponibilité absolue avec les Lactab est de 77%. La prise concomitante de nourriture n’affecte pas l’AUC ni la concentration sérique maximale, et donc la biodisponibilité. Seule la variabilité du délai d’absorption est augmentée par la prise simultanée de nourriture.DistributionLe volume de distribution est d’environ 0,15 l/kg. La liaison du pantoprazole aux protéines sériques est de 98%. Le passage transplacentaire du pantoprazole a été étudié sur des rates gravides. Le passage augmente avec la progression de la gestation. En conséquence, et indépendamment du mode d’administration, la concentration dans le fœtus augmente peu avant la mise bas. Au maximum 0,02% de la dose administrée sont excrétés chez le rat dans le lait maternel. Aucune donnée n’est actuellement disponible sur l’excrétion du produit par le lait chez l’être humain.MétabolismeLe pantoprazole est dégradé presque exclusivement par le foie. Le métabolisme du pantoprazole se fait principalement par le biais de la déméthylation médiée par le CYP2C19 et de la sulfatation subséquente, mais aussi par le biais d’autres voies métaboliques telles que l’oxydation médiée par le CYP3A4.Dans le sérum, tout comme dans l’urine, le métabolite principal est le desméthyl-pantoprazole conjugué au sulfate. La demi-vie du métabolite principal (environ 1,5 heures) est à peine plus longue que celle du pantoprazole. Le métabolite principal ne contribue pas à l’inhibition de la sécrétion acide (expérimentation animale).ÉliminationLa demi-vie terminale d’élimination a été déterminée à environ 1 h et la clairance est d’environ 0,1 l/h/kg. Dans quelques cas, un ralentissement de l’élimination a été observé chez les volontaires. En raison de l’activation spécifique dans les cellules pariétales, la demi-vie d’élimination ne présente aucune corrélation avec la durée d’action, qui est beaucoup plus longue (inhibition de la sécrétion acide). La majeure partie des métabolites (environ 80%) est excrétée par voie rénale, et le reste par les selles.Cinétique pour certains groupes de patientsTroubles de la fonction hépatiquePatients atteints d’insuffisance hépatique, patients âgésChez les patients présentant une cirrhose du foie (Child A, Child B), la demi-vie se prolonge vers des valeurs comprises entre 3 et 6 heures (pantoprazole 20 mg), et entre 7 et 9 heures (pantoprazole 40 mg), et l’AUC est multipliée par un facteur de 3 à 5 (pantoprazole 20 mg) et 5 à 7 (pantoprazole 40 mg). Toutefois, le taux sérique maximal n’augmente que peu par rapport aux volontaires sains, d’un facteur de 1,3 (pantoprazole 20 mg) et de 1,5 (pantoprazole 40 mg). Une légère augmentation de l’AUC et de la Cmax chez les volontaires âgés, par rapport aux volontaires jeunes, ne présente aucune pertinence clinique. Cependant, le pantoprazole doit être utilisé avec précaution chez les patients âgés (voir «Posologie/Mode d’emploi»).Troubles de la fonction rénalePatients atteints d’insuffisance rénaleChez les patients présentant une insuffisance rénale (y compris les patients sous dialyse), aucune réduction posologique n’est nécessaire. Comme chez les volontaires sains, la demi-vie du pantoprazole est courte. Le pantoprazole n’est dialysé que dans une très faible mesure. Bien que le métabolite principal présente une demi-vie (2–3 heures) modérément plus longue que la substance mère, aucune accumulation ne peut se produire car l’excrétion reste malgré tout rapide.Enfants et adolescentsAprès l’administration de doses orales uniques de 20 ou 40 mg de pantoprazole chez des enfants âgés de 5 à 16 ans, l’AUC et la Cmax étaient comparables à celles constatées chez les adultes.Polymorphismes génétiques«Métaboliseurs lents»Environ 3% de la population européenne présente un déficit en enzyme CYP2C19 fonctionnel (poor metabolizers = métaboliseurs lents). Chez ces personnes, le pantoprazole sera vraisemblablement principalement catalysé par le CYP3A4. Après une administration unique de 40 mg de pantoprazole, l’AUC médiane était environ 6 fois plus élevée chez les métaboliseurs lents que chez les personnes présentant une activité de l’enzyme CYP2C19 intacte (métaboliseurs rapides). La concentration plasmatique maximale avait augmenté de 60%. Ces résultats n’ont aucune influence sur le dosage du pantoprazole.
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